Psychomotricité pour votre enfant/adolescent

Quelles sont les domaines évalués en psychomotricité?

Lors du bilan initial, il sera passé en revue l’ensemble des domaines composant les fonctions psychomotrices, à savoir : 

  • le tonus et réactions tonico-émotionnelles
  • la connaissance et l’intégration du schéma corporel
  • le développement moteur (motricité fine, coordinations, équilibres)
  • la latéralité
  • les praxies (adaptation des mouvements vers un but précis)
  • l’orientation et la structuration temporo-spatiale
  • le graphisme, et l’écriture
  • les fonctions attentionnelles

Cela permet de déterminer un profil psychomoteur, de voir quelles sont les compétences qui peuvent être un atout dans la vie de l’enfant/ l’adolescent. Mais aussi de déterminer si des difficultés psychomotrices sont présentes, afin d’orienter la prise en charge. 

Quels intérêts peut avoir la psychomotricité en cas de troubles d’apprentissage?

Les apprentissages scolaires nécessitent de nombreux pré-requis, et notamment d’avoir une bonne structuration psychomotrice.

Voici différents domaines pouvant être impactés par un trouble d’apprentissage et le lien avec les compétences psychomotrices nécessaires pour les mobiliser :

  • L’écriture, est le geste grapho-moteur le plus abouti. Il nécessite d’avoir une bonne stabilité posturale (à savoir adopter une posture propice à écrire et être capable de la maintenir dans le temps sans se lever tout le temps, ou simplement bouger fréquemment), des compétences de motricité fine correctes, d’avoir une bonne prise de l’outil scripteur, avoir un graphisme en accord avec son âge, et enfin d’avoir bien appris les bonnes stratégies dans la formation et l’enchaînement des lettres. Les capacités visuo-spatiales sont aussi nécessaires afin de pouvoir rester dans les lignes. Une bonne latéralisation est à vérifier également. Dans un trouble de l’écriture de type dysgraphie, l’écriture peut être difficilement lisible, ou bien lisible mais trop lente.
  • Les mathématiques et la géométrie, utilisent principalement les compétences visuo-spatiales (à savoir être capable de percevoir les objets et se les représenter dans l’espace). Ces compétences sont difficilement mobilisables dans la dyspraxie par exemple.
  • L’attention et la concentration,
  • La mémoire,
  • Les difficultés d’organisation et la lenteur, 
  • Les difficultés à se repérer dans le temps et dans l’espace,
  • La peur ou l’angoisse de l’échec 
  • Le raisonnement, 
  • Le stress, le manque de confiance en soi, l’acceptation de l’effort,
  • L’hyperactivité, l’impulsivité motrice et/ou cognitive peuvent être diminuées si l’enfant a une meilleure intégration de son schéma corporel, et s’il est soutenu par un travail d’ancrage corporel.
  • L’inhibition,
  • etc …

Afin de savoir si les difficultés de votre enfant relèvent d’un bilan psychomoteur, n’hésitez pas à contacter le cabinet afin de pouvoir échanger à ce sujet.